CIE CONFÉRENCE POUR LES ARBRES
CRAPALACHIA

Une adaptation théâtrale du roman éponyme de Scott McClanahan

Le roman original de Scott McClanahan est un texte très riche, traversé par la nécessité de l’auteur de raconter son histoire, celle d’un lieu et de sa population. Il est empreint de beaucoup d’humour et de tendresse envers tous les personnages qui y apparaissent. Mais il est aussi un combat contre l’oubli, une manière de négocier avec la perte de sa famille et l’effondrement de la région qu’il a connue.

L’effondrement, dans toutes les formes qu’il peut prendre est au centre des problématiques de notre compagnie. Celui à échelle intime, mais aussi celui du monde que l’on habite et qui prend toujours plus de place à notre époque. CRAPALACHIA est pour nous une occasion de se demander si l’on peut s’entraîner à la perte. Si les histoires que l’on se raconte peuvent nous donner plus de prise sur celles que l’on vit. Ici on rit face à la mort, et un soupir plus tard on tente à tout prix de conserver ce qui nous échappe. On habite un plateau comme on traverse des ruines, et en se saisissant des objets que l’on déterre, on apprend à ressusciter. Ce travail est aussi une tentative de répondre à la question essentielle de Comment on raconte ?

Nous avons choisi de faire de CRAPALACHIA un texte choral, qui alterne entre moments de narration et moments de jeu. Où tous·tes les comédien·ne·s en 
viennent à jouer tour à tour tous les personnages. Et où la scénographie est un outil à part entière pour porter l’histoire.

Cie conférence pour les arbres

Une jeune compagnie basée à Strasbourg. Mécistée Rhea en est la directeur·ice artistique. Iel estaccompagné dans la création par Eli Bertrand, artiste associé de la compagnie. L’identité de la compagnie se construit autour de quatre piliers, que nous choisissons d’appeler tantôt outils, tantôt obsessions :

• faire les récits de l’effondrement, garder la trace d’une expérience à la fois collective et intime.
• nourrir les  imaginaires de l’après, comme des phares qui nous feront traverser la tempête.
• construire des esthétiques au croisement du naturel et de l’industriel mais aussi de l’analogique et du numérique.
• être pluridisciplinaires tout en ayant le texte comme pièce centrale de nos créations, faire mots c’est faire réalité.

Mise en scène et adaptation : Mécistée Rhea. Assistanat à la mise en scène et direction d’acteur : Eli Bertrand. Scénographie : Mécistée Rhea. Création son : Léo Heitz-Godot. Création lumière ; Camille Duret. Jeu : Quentin Brucker, Charlie Droesch-Du Cerceau, Houaria Kaidari, Mécistée Rhea.
Dans le cadre du dispositif « Jeunes Estivants«