Bonjour, bonsoir à vous, à toi lecteur auditeur de cette expérience inédite pour nous : la restitution confinée du travail de résidence plastique de Estelle Chrétien au Collectif des Possibles.
Ce mois de mars 2020 restera pour longtemps dans la mémoire collective. Un moment d’exception où l’ensemble de la population s’est confiné, pour se prémunir d’un désastre sanitaire. Ayons tous une pensée pour les humains qui se battent pour soigner, nourrir, transporter, organiser…
Soutenons aussi nos amis et collègues artistes qui se voient priver d’exercer leur métier. Pour que l’art soit vivant, il a besoin de spectateurs, il a besoin d’exister en dehors de l’atelier, au contact. Le moment que nous vivons est une crise majeure pour nous. Spectacles annulés – théâtres, musées, librairies fermés – Résidences de créations interrompues. Que d’efforts parfois pour finalement des moments désirés et néscessaires qui n’auront pas lieu.
Et l’après ? Nous devons y songer. C’est dans les moments tragiques que parfois les plus belles idées deviennent réelles. Repensons au Conseil National de la Résistance et au programme des Jours Heureux.
Mais revenons maintenant à ce qui nous rassemble ici.
Pendant ce mois de mars nous avons accueillis chez nous au Collectif des Possibles Estelle Chrétien.
Estelle a répondu à notre premier appel à candidature pour les arts visuels : une résidence d’un mois avec une bourse à la création. Ce projet reçoit le soutien de la DRAC Grand Est. Nous avons été séduits par son regard poétique, par la finesse de ses créations. Il était prévu une restitution publique. Voilà une façon de la rencontrer et de la voir travailler !
Vladimir Lutz | Membre du Collectif